Le 21 juin dernier, c’était le démarrage des soldes. Un moment clé pour sergeblanco.com qui étrennait à cette occasion OneStock Fulfill From Store, une solution innovante pour résoudre les problèmes de ruptures de stocks. Son principe est simple : elle agrège à la fois les stocks du web et ceux de la trentaine de magasins en propre de la marque, dans l’objectif de proposer à la vente en ligne les articles présents uniquement en magasins. « Nous nous étions rendu compte que le stock des références les plus populaires, en particulier les sweats de la série limitée Cocotte, était systématiquement fragmenté dans les points de vente et souvent en rupture dans l’entrepôt. Du coup, la demande on line portant sur ces articles ne pouvait plus être honorée, alors même que les produits étaient encore présents dans notre réseau physique », détaille Ibrahim Rahni, responsable e-commerce chez Serge Blanco.
Avec des pertes de ventes induites considérables, comme le montre l’enquête menée en 2015 par YouGov et GT Nexus : la majorité des clients confrontés à une rupture de stock sont déçus et se détournent vers une autre enseigne (34% en ligne) ou renoncent à leur achat (31% en ligne).
« Sachant que notre client type, actif entre 25-45 ans, successful (capable de s’offrir un panier moyen de 120 euros) et plutôt sportif, n’a pas de temps à perdre et ne reviendra pas s’il ne trouve pas ses articles préférés, confirme-t-il. D’où le parti pris d’opter pour la solution ship from store de OneStock, qui a déjà fait ses preuves chez bon nombre de fashion retailers britanniques (Phase Eight, Whistles, Jigsaw, L.K.Bennett…) en augmentant leurs ventes internet de 20% à 30% ».
Simple et facile d’intégration (deux mois ont suffi pour son implémentation), elle fusionne les stocks de la marque Serge Blanco et fait en sorte que chaque point de vente assume les mêmes fonctions d’expédition que l’entrepôt central.
Désormais, que l’article consulté soit disponible dans le stock en entrepôt centralisé ou seulement dans un ou plusieurs points de vente, il est automatiquement présenté comme disponible sur sergeblanco.com. Le consommateur peut alors commander le produit et le recevoir dans les conditions habituelles.
Mécaniquement, le nombre de produits proposés en ligne sur le site de la marque a explosé : +50% de références. Et les ventes ont suivi. « 60% des articles commandés en ligne depuis le début des soldes ont été expédiés depuis les boutiques. Clairement, c’est du chiffre d’affaires que nous n’aurions pu réaliser sans OneStock », affirme-t-il. Autre atout de la solution : elle impacte aussi le taux d’invendus en boutiques, comme l’explique Ibrahim Rahni. « Nous observons que le nombre de retours en entrepôt en fin de saison, pour cause d’invendus, a fortement diminué, - 7 points par rapport à la même période l’année précédente ».
De quoi lancer la marque Serge Blanco dans sa transition omni-canale. Mais c’est seulement la première étape. La PME toulousaine veut continuer à améliorer ses process et proposer de nouveaux services. Elle prévoit pour 2017 d’offrir la possibilité, en boutique, sur une tablette-vendeur, de commander en ligne et de faire expédier la marchandise au domicile du client. Dans la foulée, la marque inaugurera aussi un nouveau service, l’e-réservation, également implémentée par OneStock. « Chaque boutique accèdera, à l'aide de la même interface, aux commandes à expédier ainsi qu'à la liste des produits à mettre de côté pour des passages en magasin », décrit-il.
Autant d’arguments qui vont permettre à la marque de mode de performer : réduction des ruptures de stocks, optimisation de la logistique avec une baisse des délais/coûts de livraison, et accroissement du chiffre d’affaires dans l’ensemble du réseau. Le triplé gagnant pour Serge Blanco.